Incinération : la société civile appelle les pouvoirs publics à améliorer les connaissances sur la pollution aux PFAS

Le collectif 3R a dévoilé les résultats d'une étude de ToxicoWatch analysant la présence de polluants éternels dans les systèmes de filtrations d'écoles situées près de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII, et ouvrant la voie pour la conduite d'analyses approfondies sur les polluants atmosphériques par les pouvoirs publics.

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L’incinérateur de déchets d’Ivry-Paris XIII est le plus grand d’Europe, avec une capacité de traitement de 730 000 tonnes de déchets par an [1].

Une étude s’inscrivant dans un ensemble de campagnes de biosurveillance à Ivry-sur-Seine

En 2022, des analyses réalisées par l’organisme indépendant de recherche ToxicoWatch (TW), spécialisé dans l’analyse toxicologique des polluants [2], mettaient déjà en évidence une  contamination des œufs de poules domestiques aux dioxines dans certaines communes situées autour de l’incinérateur [3].

L’alerte ayant été lancée par des acteurs de la société civile, et après plusieurs demandes de clarifications par des riverain·es inquiet·es [4], l’Agence Régionale de Santé (ARS) décide finalement en 2023 de mener à son tour une étude sur le sujet [5]. Elle confirme alors une pollution majeure des œufs aux dioxines et aux PFAS. Elle se contente toutefois de recommander aux habitant·es de cesser la consommation de ces œufs, sans aborder davantage la question de l’origine de ces pollutions, ni examiner les émissions provenant de l’incinérateur. Aucune étude supplémentaire n’est réalisée.

La même année, et alors que la réglementation prévoit un contrôle 24h/24 des dioxines émises par l’incinérateur [6], une nouvelle enquête de ToxicoWatch révèle une absence de surveillance des émissions de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII pendant près de 7000  heures en deux ans – soit l’équivalent de 289 jours – sur les deux fours.

Face à l’absence de données empiriques, et avec l’objectif d’appréhender toujours plus précisément les impacts sanitaires et environnementaux de l’incinération, de nouvelles études sont donc conduites par ToxicoWatch. En mars 2025, l’ONG révèle la présence d’un taux anormal de polluants organiques persistants (POPs) dans les mousses, la végétations et les sols aux alentours de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII [7].

Les analyses sur les mousses permettent d’évaluer la pollution atmosphérique récente et actuelle. Pour cause, elles absorbent à partir de l’air les métaux lourds et les POPs, mais sont peu sensibles à la pollution ancienne présente dans les sols, car elles n’ont pas de système racinaire. Ces résultats mettent en évidence l’existence d’un enjeu de pollution atmosphérique. Ils confirment ainsi les multiples impacts de l’incinération des déchets, qui ne sauraient être cantonnés au seul  problème de contamination d’œufs issus de poulaillers domestiques.

Cette nouvelle étude a été l’occasion pour les riverain·es et les membres du Collectif 3R  d’organiser une réunion publique à la mairie d’Ivry-sur-Seine [8], et ainsi de renouveler leurs demandes auprès des pouvoirs publics : investir dans la recherche afin de connaître les causes exactes de cette pollution et de prendre les mesures de protection adéquates.

En parallèle, des études commandées par l’association Zero Waste Europe dans d’autres pays européens révèlent des résultats similaires [9]. En Espagne (Zubieta) et aux Pays-Bas (Harlingen), des concentrations élevées de dioxines, de PFAS et de métaux lourds ont été prélevées dans les œufs, les mousses, les végétations ainsi que  des échantillons d’eau situés à proximité des incinérateurs.

A Harlingen en particulier, les mesures réalisées en 2024 ont révélé des concentrations de dioxines dans les sols sept fois plus importantes qu’en 2013 (peu après la mise en service de l’usine), suggérant que cette contamination serait bel et bien liée à la présence de l’incinérateur. En outre, alors que l’incinérateur de Harlingen est considéré comme à la pointe des techniques d’innovation [10], l’installation émet tout de même des polluants à un niveau significatif. De quoi interroger plus généralement sur les risques sanitaires du recours à ces installations en Europe pour traiter nos déchets, et sur la fiabilité des “meilleures techniques disponibles” pour filtrer les fumées.

L’analyse des filtres à air dans les écoles primaires questionne leur efficacité à protéger la santé des enfants

Entre octobre 2024 et février 2025, en parallèle des analyses effectuées sur la végétation, ToxicoWatch et le Collectif 3R ont collecté des filtres à air dans cinq écoles primaires situées dans un rayon de 1,5 km autour de l’incinérateur. L’organisme de recherche a ensuite mesuré les taux de concentration de différents POPs – plus spécifiquement des PFAS, dioxines, HAP et métaux lourds – récupérés par ces filtres, censés purifier l’air à l’intérieur des classes

Quels sont les éléments toxiques mesurés ?

Les Polluants Organiques Persistants (POPs) désignent un type de composés particulièrement persistants, bioaccumulables, toxiques et mobiles. Ils sont omniprésents dans notre environnement et la chaîne alimentaire. Ils comprennent notamment :

  • les dioxines issus de la combustion incomplète de matières chlorées, sont cancérogènes, mutagènes et bioaccumulables. Leur toxicité est avérée même à très faibles doses. [11]
  • les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont des composés chimiques classés cancérogènes certains pour les poumons, et perturbateurs endocriniens. Ils peuvent contaminer les humains par leur présence dans l’air (inhalation et contact avec la peau), mais aussi dans l’eau et les aliments que l’on ingère. [12]
  • les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, arsenic…) sont des neurotoxiques et perturbateurs endocriniens. Ils s’accumulent dans les sols et les organismes vivants. [13]
  • les perfluorés et polyfluoroalkylés (PFAS), désignent une famille de composés chimiques très résistants, les rendant difficilement dégradables. En raison de leur usage diversifié, ils sont aujourd’hui omniprésents dans l’environnement. Bien que la totalité de leurs effets sur l’humain soient encore méconnus, les PFAS sont déjà classés comme cancérogènes et sont des perturbateurs endocriniens. [14]

Les résultats du rapport, publié le 24 septembre 2025, démontrent clairement la présence de POPs dans les poussières de tous les filtres d’aération prélevés. Plus précisément, le taux de POPs dans les filtres usagés est plus important que dans les filtres neufs, suggérant que ces polluants sont présents dans l’air extérieur. Le rapport conclut sur ce point qu’ “il est crucial que ces substances soient efficacement piégées par les systèmes de filtration de l’air.” [15].

En effet, les concentrations de dioxines dans les filtres à air de quatre écoles d’Ivry-sur-Seine ont été estimées supérieures à celles des mâchefers (résidus de l’incinération des ordures ménagères laissés en fond de four) provenant d’incinérateurs de déchets aux Pays-Bas.

Cette contamination ne se réduit pas aux écoles. Plusieurs habitant·es ont signalé la présence de poussières dans leurs logements. ToxicoWatch en a analysé un échantillon provenant d’un immeuble situé à 700 mètres de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII faisant état  d’un haut niveau de contamination aux dioxines et PFAS [16].

Une étude qui s’inscrit dans le plan d’action interministériel contre les PFAS

Lire le rapport de ToxicoWatch

En introduction de leur  rapport, les chercheuses et chercheurs de ToxicoWatch expliquent : “il s’agit de l’une des premières études examinant les POPs dans les filtres à air des écoles primaires par bio-analyse.”

En effet, cette étude pilote visait avant tout à déterminer si les filtres à air peuvent être un moyen de biosurveillance des POPs. 

Le sujet de la contamination aux POPs, et plus particulièrement aux PFAS, a émergé dans le débat public suite aux alertes renouvelées de citoyen·nes et d’organisations de la société civile. En mai 2022, le sujet a pris une ampleur particulière avec l’émission Vert de Rage (France Télévision), révélant une contamination d’ampleur aux PFAS dans la Vallée de la chimie, au sud de Lyon : cette région est alors considérée comme un symbole français de la contamination aux PFAS [17]. Au même moment, l’association Notre Affaire À Tous lance une première action en justice contre Arkema et Elkem, de grandes entreprises de l’industrie chimique en raison de leur contribution à cette pollution massive [18]. C’est donc la mobilisation citoyenne qui entraîne les autorités à réagir.

Timidement, emboitant le pas aux réglementation européennes, la France adapte quelques unes de ses dispositions nationales afin d’encadrer les rejets de PFAS [19].

En avril 2024, le gouvernement a finalement publié un plan d’action interministériel sur les PFAS [20]. Celui-ci définit plusieurs axes d’actions, entre autres relatifs à l’acquisition de connaissances scientifiques d’une part, et au renforcement de la surveillance des PFAS d’autre part.

Si une telle campagne est a priori pertinente et bienvenue, son point de départ repose toutefois sur un constat biaisé. Le document affirme notamment que la température requise pour permettre la destruction des PFAS est comprise entre 1000° C et 1400° C, qui est l’ordre de grandeur de la température atteinte par les installations d’incinération et de co-incinération [21], alors que l’on sait que la température des fours se situe généralement en deçà des 1000°C. Par exemple, selon le Syctom, syndicat de gestion des déchets opérant en Île-de-France, l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII brûle ses déchets à une chaleur comprise entre 900 et 1000°C [22].

Surtout, cette affirmation a été invalidée dans un rapport publié en février dernier par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Celui-ci explique que “les températures de combustion des incinérateurs classiques,  tels que les incinérateurs d’ordures ménagères (entre 750°C et 1 100°C pour les fours à grille) (…) ne sont pas suffisantes pour garantir une minéralisation complète de tous les PFAS. Elles conduiraient même à générer de nouvelles chaînes de PFAS, plus courtes et plus difficiles à détruire. “Ces PFAS de chaînes plus courtes peuvent alors devenir une source potentielle de contamination secondaire de l’air et des résidus solides et gazeux de l’incinération.” [23].

Finalement, cette feuille de route apparaît comme une justification politique en faveur des incinérateurs, présentés comme une réponse à la gestion des PFAS et la maîtrise de leur contamination.

Pourtant, augmenter la température de combustion des fours ne saurait constituer une solution satisfaisante. Cette réponse impliquerait des potentiels effets pervers : augmentation de la consommation en énergie et confrontation des installations à des fonctionnements extrêmes, auxquels on ne sait pas si elles sont adaptées.

De plus, en plaçant la focale sur la gestion en fin de vie des produits contenant des PFAS, la démarche adoptée par le plan interministériel occulte la partie essentielle du problème : la conception et la mise sur le marché de ces produits. Le Code de l’environnement prévoit en effet que la priorité doit être donnée “à la prévention et à la réduction de la production de déchets”, ainsi qu’au développement du “réemploi et (…) la réutilisation” des objets [24]. Des efforts concentrés sur la mise en œuvre d’une économie circulaire pérenne impliqueraient de s’attaquer aux causes et d’investir dans des politiques de réduction des déchets. D’ailleurs, le 27 février 2025, sur proposition d’un député, le Parlement promulguait la première loi visant à protéger les populations des risques liés aux PFAS. Celle-ci doit interdire progressivement la mise sur le marché de certains produits contenant ces substances [25].

Concernant les installations d’incinération et de co-incinération, le plan d’action interministériel prévoit notamment l’organisation d’une campagne de mesure des PFAS dans les rejets atmosphériques des incinérateurs. Cette campagne s’est concrétisée par l’adoption d’un arrêté d’application le 31 octobre 2024 [26]. Afin de tenir compte de la faible disponibilité des laboratoires accrédités, le texte fixe une période d’échéance lointaine pour réaliser les mesures, pouvant aller jusqu’à fin 2028. De plus, les méthodes de prélèvements et d’analyse des PFAS dans les émissions atmosphériques sont émergentes, et ne permettent donc que de mesurer un petit nombre de PFAS – seulement 49 sur les quelques millions de substances connues.

La feuille de route prévoit donc aussi de développer des méthodes pour mesurer les émissions de PFAS, leur présence dans l’environnement et leur accumulation chez l’homme et les autres organismes. De telles démarches doivent être initiées par les pouvoirs publics. Pourtant, il aura fallu une étude menée par un bureau d’études indépendant – ToxicoWatch- pour vérifier que les filtres à air sont des potentiels outils de surveillance de la contamination atmosphérique aux PFAS. Le rapport de ToxicoWatch de septembre 2025 s’inscrit ainsi parfaitement dans le plan d’action interministériel sur les PFAS, et assure certains des engagements portés par ce document.

Amélie Boespflug, co-présidente du Collectif 3R, les toxicologues de TW Kirsten J.A.M. Bouman et Abel Arkenbout et leur traductrice, lors d’une réunion de présentation aux parties prenantes.

Un besoin urgent et fort que les autorités publiques mènent des recherches complémentaires

Le Collectif 3R et les toxicologues sont formels : il s’agit uniquement d’une étude pilote, destinée à tester et évaluer de nouvelles méthodes de recherche avant leur déploiement à plus grande échelle. Seule la mise en place préalable d’un protocole de recherche abouti permettra de confirmer ces résultats préliminaires. Or, un tel protocole nécessite la réalisation coordonnée de démarches complexes et coûteuses :  équiper toutes les écoles du même dispositif de ventilation, assurer leur renouvellement périodique au même moment, etc.

Les associations et la société civile ne disposent pas des ressources financières et logistiques nécessaires pour assumer seules de tels investissements. C’est désormais aux services de l’Etat qu’il revient de s’approprier les enjeux mis en évidence par la société civile, et d’apporter les solutions, financements et dispositifs de recherche suffisants pour y répondre.

Les chercheuses et chercheurs de Toxico Watch ont d’ores et déjà préparé le terrain. En plus d’établir les filtres à air comme outil de biosurveillance des PFAS, leur rapport met en évidence plusieurs questions soulevées par les analyses, concernant l’efficacité réelle de ces filtres. Les services publics disposent donc des éléments nécessaires pour lancer des campagnes de recherches qui permettraient de mieux connaître et appréhender les PFAS.

Le rapport identifie notamment l’absence de norme pour évaluer la saturation et la perte d’efficacité des filtres, ainsi que le rôle mal connu des systèmes de ventilation (CVC) dans la circulation des polluants à l’intérieur des bâtiments. Il évoque aussi les incertitudes quant à la pollution pouvant être induite par les matériaux filtrants eux-mêmes, souvent fabriqués hors UE selon des procédés peu encadrés.

Face à ces nombreux questionnements, le rapport précise donc que des mesures des POPs doivent aussi être effectuées dans les salles de classe :c’est la méthode la plus efficace pour déterminer si ces polluants sont correctement éliminés du système de circulation d’air et, in fine, si la santé des enfants est préservée”. Des recherches complémentaires sont donc nécessaires et urgentes “pour interpréter pleinement les résultats et tirer des conclusions solides.”

C’est pourquoi Zero Waste France appelle les autorités publiques à financer de nouvelles études de plus grande ampleur en urgence, afin de mieux comprendre l’exposition des populations riveraines aux pollutions émises par l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII, et assurer leur sûreté.

Retour sur une mobilisation historique contre la reconstruction de l’incinérateur Ivry-Paris XIII

Dès 2009, Zero Waste France et le Collectif 3R lançaient l’alerte et se mobilisaient contre le projet de reconstruction et d’agrandissement de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII. Pendant près de dix ans, les deux associations ont alerté le Syctom (l’agence métropolitaine des déchets ménagers porteuse du projet), et proposé des solutions alternatives, mettant l’accent sur la prévention, le compostage et le recyclage des déchets. Ces solutions sont formalisées en 2018 au sein d’un document : le plan B’OM (Baisse des Ordures Ménagères).

Après des années de vaines concertations, en 2019, Zero Waste France, le Collectif 3R et des habitant-es déposent un recours en justice contre l’autorisation d’exploiter le nouvel incinérateur. Mais, après plusieurs années de procédure, le recours est rejeté en août 2024 par la cour administrative d’appel de Paris. Les militant-es restent déterminé-es à mettre en lumière les impacts de l’incinérateur sur le territoire, à protéger leur santé et à sauvegarder notre environnement.

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[1] Syctom, Rapport d’activité 2023, p.16.

[2] Site web de ToxicoWatch, Page “About Us”, visitée le 16/09/2025.

[3] Collectif 3R et ToxicoWatch, Rapport d’analyse “Recherche en biosurveillance”, 2021.

[4] Site web de la ville d’Ivry-sur-seine, pages “Incinérateur d’Ivry/Paris XIII : en quête de clarté” et “Une étude demandée à l’Etat”, visitées le 18/09/2025

[5] Agence Régionale de Santé, Rapport “Contamination des oeufs de poules par des polluants organiques persistants”, Novembre 2023.

[6] Arrêté du 20 septembre 2002, relatif aux installations d’incinération et de co-incinération de déchets non dangereux et aux installations incinérant des déchets d’activités de soins à risques infectieux, articles 27 à 30.

[7] ToxicoWatch, “TW Biomonitoring research on persistent organic pollutants (POPs) in the surrounding environment of the waste incinerator IPXIII Ivry-sur-Seine, Paris”, Mars 2025.

[8] La rediffusion vidéo de cette réunion et la présentation faite par le collectif 3R peuvent être trouvés sur leur site web.

[9] Zero Waste Europe, The True Toxic toll, visitée le 19/09/2025.

[10] Zero Waste Europe et Toxico Watch, “Hidden emissions: A story from the Netherlands. Case Study”, l’incinérateur est présenté par le ministre de l’Economie néerlandais comme “state of the art”, Novembre 2018.

[11] Ineris, Que sait-on sur les émissions de dioxines et furanes bromés ? octobre 2020. Voir aussi les ressources du Centre de lutte contre le cancer Léon Bernard.

[12] Centre de lutte contre le cancer Léon Bernard, “HAP”, visitée le 17/09/2025.

[13] Portail gouvernemental “notre-environnement”, “Métaux lourds : cadmium, mercure et plomb”, visitée le 17/09/2025.

[14] Centre de lutte contre le cancer Léon Bernard, “PFAS”, visitée le 17/09/2025.

[15] Toxico Watch, Rapport “Les PFAS, les dioxines et les HAP dans les filtres à air d’écoles primaires – Ivry-sur-Seine”, 13 septembre 2025.

[16]  Ibid,  p.21.

[17] S. Méallier, « Polluants éternels : un collectif lance ses propres analyses faute de résultats officiels sur les PFAS près de Lyon », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 03 mars 2023.

[18] Voir notamment : Actu environnement, D. Laperche,  “Vallée de la chimie : Notre affaire à tous dépose des recours pour infractions au droit de l’environnement”, 1er juin 2022.

[19] Arrêté du 26 avril 2022 modifiant l’arrêté du 25 janvier 2010 établissant le programme de surveillance de l’état des eaux en application de l’article R. 212-22 du code de l’environnement et arrêté du 20 juin 2023 relatif à l’analyse des substances per- et polyfluoroalkylées dans les rejets aqueux des installations classées pour la protection de l’environnement relevant du régime de l’autorisation.

[20] “Plan d’action interministériel sur les PFAS”, avril 2024. Ce plan remplace et élargit le  “Plan d’action ministériel sur les PFAS” du Ministère de la Transition écologique de janvier 2023.

[21]  “Plan d’action interministériel sur les PFAS”, p.5, avril 2024.

[22] Site web du Syctom, page “Centre de valorisation énergétique d’Ivry-Paris XIII”, onglet “Caractéristiques”, visité le 18/09/2025.

[23] Ineris, Etude bibliographique sur la thermodégradation des PFAS, 05 février 2025.

[24] Article L541-1 du Code de l’environnement.

[25] LOI n° 2025-188 du 27 février 2025 visant à protéger la population des risques liés aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées.

[26]Arrêté du 31 octobre 2024 relatif à l’analyse des substances per- et polyfluoroalkylées dans les émissions atmosphériques des installations d’incinération, de co-incinération et d’autres traitements thermiques de déchets

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